lundi, juillet 07, 2008

Eurêka !

Eurêka ! Comme vous pouvez le lire, la grâce est tombée sur moi ce 7 juillet 2008.
Aurai-je le melon qui mûrit, le cou qui grossit ? Serais-je tombée dans les oubliettes de l'auto-satisfaction ? Pas du tout (du moins, je l'espère!).
Cet accès d'enthousiame est dû à la fée informatique qui s'est enfin penchée sur mon cas désespéré et ça y est ! J'ai trouvé le comment insérer un texte dans le blog.
Youhou ! De nouveaux horizons s'ouvrent à moi.

De manière prosaïque, je voudrais vous remercier pour l'énergie souriante que vous m'avez transmise tout au long de ces 5 jours d'échange.
J'ai retrouvé en moi une petite flamme que je croyais éteinte. Je pense sincèrement que vous en avez été l'étincelle de départ.

Je me sens nourrie par nos discussions, par cette approche intérieure de la poésie.
Je garde également le souvenir amusé de fous-rires libérateurs, de regards complices et d'écoute bienveillante.

J'ai en tout cas retrouvé le goût et le sens d'écrire. Cette fois, je ne lâcherai plus ma plume même si elle s'est transformée en clavier. Où qu'elle me mène, j'ai envie d'y aller. Je ne me soucie plus du but à atteindre. Je veux juste éprouver le plaisir de créer, de partager, de mettre d'autres couleurs à un réel qui en manque souvent.

Je terminerai en vous souhaitant de continuer à être ce que vous êtes : des auteurs, quels qu'ils soient, écrivains ou pas. Ecrire nous permet de transcender la vie, de dépasser nos limites, d'aller vers l'autre. De rencontrer. De se re-lier. D'être humains, vraiment.

J'espère qu'au hasard d'un atelier, d'un stage, d'une lecture, nos chemins auront encore l'occasion de se croiser.

Je vous souhaite un très bel été.

Amitiés,

Florence

Les mots de la fin

Des mosaïques de clairs-obscurs
Des zèbres sur le mur
Les regards s'envolent
Loin de nos paroles

Un son déchirant
Une voix aigüe
Des sourires tremblants
Impression de déjà vu

Des mains se serrent
Des joues se tendent
Des bouches se fendent
A ciel ouvert

Des portes se referment
Des pages se sont tournées
Serions-nous déjà au terme
De ce chemin partagé ?

Florence Renson, 7 juillet 2008