mercredi, août 02, 2006

Un peu de technique...










Règles
de ponctuation


La ponctuation, c'est l'ensemble des signes qu'on retrouve partout dans un texte pour séparer les phrases et leurs différentes parties. On ne la place pas au gré de sa fantaisie, mais bien en suivant certaines règles de base.
La ponctuation sert à rendre le texte plus compréhensible pour le lecteur en lui indiquant où s'arrêter lorsqu'il parcourt le texte, où faire des pauses, où prendre une intonation joyeuse, triste ou inquiète. C'est donc un moyen de plus que l'on possède, quand on écrit, pour clarifier sa pensée et transmettre ses émotions.

Le point
• marque la fin d'une phrase (ex. : Je rédige un mémoire avec soin.);
• est toujours suivi par une majuscule lorsqu’il termine une phrase;
• est utilisé également dans des abréviations où il remplace presque toujours une voyelle qui ne comprend pas la dernière lettre du mot. (ex : adj.);
• s'emploie entre les différentes lettres d'un sigle (ex : O.N.U.).

Le point d'interrogation
Termine toute phrase interrogative (ex. Penses-tu que je terminerai ce mémoire un jour ?);
Lorsque l'interrogation est indirecte, le point d'interrogation est absent (ex. : Je me demande si je terminerai ce mémoire un jour).

Le point d'exclamation
• exprime un sentiment : la joie, la surprise, la tristesse, la douleur, la crainte, l'émerveillement, la colère, l'ordre mais aussi l'injure, la prière, l'acclamation, le cri (ex. : J’en ai assez de rédiger ce mémoire !);
• termine une phrase emphatique par exclamation (ex. : Elle ne veut pas imprimer correctement cette imprimante !);
• est suivi d'une majuscule uniquement quand il termine une phrase;
• souligne une interjection (Ah ! quel bonheur de terminer !).

Les points de suspension (...) • se placent à l'intérieur ou à la fin d'une phrase pour marquer l'hésitation, l'incertitude, créer une interruption, une attente ou un suspense (ex. : rédiger un mémoire demande du travail, du soin … et du courage.);
• ils sont suivis d'une majuscule seulement quand ils terminent une phrase.

Les deux points

Les deux points annoncent une explication, une énumération (ex. : Mon texte est constitué de deux parties: un gros chapitre théorique et une présentation de la recherche pratique), une citation ou le début d'un discours direct.

Le point virgule
• sépare les éléments d'une phrase où figurent déjà des virgules;
• sépare des propositions indépendantes ou juxtaposées lorsqu'on veut poursuivre, préciser une idée exprimée dans la première partie de la phrase (ex. : J’ai obtenu un magnifique résultat pour mon mémoire; nous pourrons en tirer une belle publication.);
• n'est jamais suivi d'une majuscule.

La virgule
• sépare des groupes de même fonction (énumération) sauf en cas d'utilisation unique des marqueurs de coordination et, ou, ni (ex : L’étudiant qui rédige un mémoire lit, vérifie, relit avec soin tout ce qu'il écrit.);
• est utilisé après une indication de temps, de lieu, de manière, de condition placée au début de la phrase, sauf lorsque cette indication est très courte (ex. : Au début de la rédaction, on se sent souvent un peu perdu.);
• isole tout groupe sur lequel on veut insister;
• sert de parenthèse pour donner une explication (ex. : La rédaction, qui reste souvent un exercice difficile, permet de mettre en valeur le travail de recherche effectué);
• n'est jamais suivie d'une majuscule.

Les guillemets (" ")

• sont utilisés pour encadrer un dialogue, une citation (ex. : Parfois, j’ai envie de crier : "Au secours!" )
• sont utilisés pour isoler un mot un peu curieux, qu'on veut mettre en évidence, qui appartient à la langue populaire, est emprunté à une langue étrangère ou est employé dans un sens inhabituel (ex. : Ce mémoire me " tue").

Les parenthèses• sont employées pour intercaler dans la phrase quelques indications accessoires : mot, expression ou phrase entière (ex . Les soucis engendrés par la rédaction d’un mémoire (excès de travail, fatigue, découragement…) sont souvent effacés par un résultat satisfaisant;
• peuvent être remplacées par des virgules ou des tirets.

Le tiret (-)
• sert à marquer le changement d'interlocuteur dans un dialogue; (exemple: - «Tu crois que j'y arriverai?- Certainement, si tu t'exerces patiemment. - Merci de m'encourager ainsi!»);
• sert à encadrer une explication, de la même façon que les parenthèses.

La barre oblique
aussi appelée barre transversale ou barre de fraction s'emploie :
• pour remplacer la préposition par dans l'écriture des mesures telles : 60 km/h;
• pour remplacer parfois le trait d'union : la ligne Paris/Bruxelles;
• dans l'abréviation "aux bons soins de" qui se dit c/o pour "care of".

http://w3.umh.ac.be/ling_td/rglesdeponctuation.htm




La ponctuation

Vous trouverez dans cet article les règles essentielles sur le plan de la ponctuation. Il est le résultat d’une longue recherche et de mon expérience personnelle. Je remercie mon ami André Laugier, poète et illusionniste, d’avoir été l’ inspirateur de ce sujet dont on parle parfois d’une manière fort incomplète. Même si cet article n’a pas la prétention d’être exhaustif, il me semblait qu’une synthèse assez complète était indispensable afin de mieux cerner les emplois et les significations de ces signes de ponctuation qui émaillent nos textes avec plus ou moins de bonheur !

Site d’André Laugier que je vous recommande particulièrement : Échos poétiques

La ponctuation est le sel de la phrase (Cyril Bachelier).

Ponctuez, adeptes de l'écriture et défenseurs de la modulation et des cadences du langage. La ponctuation est le signe important et indispensable pour transcrire les diverses intonations ou encore pour indiquer des coordinations ou des subordinations différentes entre les propositions.

Pour commencer cette étude, il est bon, je pense, de rappeler, quelques règles essentielles de disposition concernant les « espaces » AVANT ou APRÈS les signes de ponctuation.

PAS D'ESPACE avant la virgule - ESPACE
PAS D'ESPACE avant le point - ESPACE
ESPACE* avant le point virgule - ESPACE
ESPACE* avant le point d'exclamation - ESPACE
ESPACE* avant le point d'interrogation - ESPACE
ESPACE avant les deux-points - ESPACE
PAS D'ESPACE avant le trait d'union - PAS D'ESPACE
ESPACE avant la parenthèse ouvrante - PAS D'ESPACE
PAS D'ESPACE avant la parenthèse fermante - ESPACE
ESPACE avant le crochet ouvrant - PAS D'ESPACE
PAS D'ESPACE avant le crochet fermant - ESPACE
PAS D'ESPACE avant l'apostrophe - PAS D'ESPACE
ESPACE avant le tiret - ESPACE
ESPACE avant le guillemet ouvrant - ESPACE*
ESPACE* avant le guillemet fermant - ESPACE.



Remarque :

ESPACE* équivaut à « espace fine » dans l'imprimerie traditionnelle, à « espace standard » en dactylographie et à « espace insécable » dans l'écriture numérique.
Lorsque vous travaillez dans votre traitement de texte, il vaut donc mieux utiliser l’espace insécable, devant les signes de ponctuation qui requièrent l’espace, afin d’éviter que le signe soit rejeté seul en début de ligne.

Ces considérations étant prises en compte, voici, traitées par ordre alphabétique, les différentes règles à adopter.



ASTÉRISQUE

• Ce signe est représenté par une étoile (*). Il indique généralement un renvoi au bas de page.

• Mais ce signe permet également de « masquer » un personnage. On utilise un ou trois astériques pour remplacer le nom propre que l’on ne veut pas citer ou dont on ne veut indiquer que l’initiale.

Exemple :

J'ai aperçu, derrière un arbre de ton jardin, le vélo de Mme A ***.


• Dans certains dictionnaires, les mots, dont le h est aspiré, figurent précédés de l'astérisque.


CROCHETS

• Les crochets servent au même usage que les parenthèses, mais ils sont moins usités.

• On utilise les crochets, lorsqu’à l’intérieur d’une parenthèse, on a besoin d’ouvrir une nouvelle parenthèse.

Exemple :

( Mallarmé [1842-1898] a créé une poésie parfois hermétique.)


• Les crochets encadrent aussi les éléments extérieurs à la phrase d’un auteur. Ces crochets sont donc ajoutés par un commentateur qui veut rendre le texte accessible aux lecteurs en apportant, par exemple, un complément d’information.

Exemple :

Imaginons la phrase suivante d’un critique : François-Marie Arouet était un apôtre de la tolérance.
Vous pourrez alors écrire : Un critique a dit : « François-Marie Arouet [plus connu sous le nom de Voltaire] était un apôtre de la tolérance.»


• On entoure de crochets les points d'omission servant à indiquer que l’on a choisi de ne pas reproduire un ou plusieurs mots d'un passage cité. Il s'agit donc d'une intervention de la part de l'éditeur du texte (une manière également de les distinguer des points de suspension) : On peut facilement imaginer que j'avais écrit ce roman [...] pour provoquer la bourgeoisie.

• Si, en citant un auteur, l’on désire souligner une faute d’orthographe ou de syntaxe commise par ce même auteur, on doit placer entre crochets et en italique le mot latin sic pour bien montrer au lecteur que la coquille en question est bien commise par l’auteur et non par vous-même.

Exemple :

Notre directeur a demandé que nous allions tous « à la manifestation [de dimanche] pour défandre [sic] nos droits [...] et nos exigences pédagogiques .


DEUX-POINTS

a) Emplois des deux points

• Le deux-points a de nombreuses fonctions : il peut introduire une citation, une explication, une réflexion de l'auteur, une cause, une conséquence, etc.

Exemple pour l’explication ou la cause :

Il se retourna promptement : la lumière du soleil était trop forte.


• Il est parfois suivi de guillemets ouvrants. Dans ce cas, il marque le début d'un discours direct.

Exemple :

Il dit : « Je partirai bientôt. »


• Le deux-points peut exprimer l’idée d’une conjonction ; il remplace des formules telles que « Pour préciser, nous dirions, , disons, etc... »

Exemple :

Un film : un grand film.


• On remarque que le deux-points permet parfois la formulation d’une « relation ». Dans ce cas, il sera inutile d’utiliser des liens tels que par conséquent, donc, disons, etc.


b) Deux-points et énumération

• Les deux-points peuvent aussi annoncer une énumération. Cette « énumération » peut être disposée en colonne ou en ligne.

• Lors d’une disposition en colonne, en règle générale, chaque élément de l'énumération doit être séparé par un point-virgule, le dernier se terminant par un point. À noter que, malgré les retours à la ligne, les initiales ne sont pas en majuscules.
Les énumérations de premier rang sont introduites par un tiret et se terminent par un point-virgule sauf pour la dernière qui se termine par un point.
Les énumérations de second rang sont introduites par un tiret décalé (après un nouveau deux-points) et se terminent par une virgule.

Exemple :

Avant de partir Paul prépare son matériel :
— une carte géographique ;
— un canif ;
— un dossier comprenant :
— une carte de mutuelle,
— un badge personnel,
— un ticket de transport,
— une boussole ;
— des cordes.


c) Autres observations

• Des guillemets ouvrants peuvent précéder les deux-points. Ceux-ci indiquent alors le début d'un discours direct qui commence par une majuscule.

Exemples :

- Il lui a dit : « Je t’aime ! »
- Il dit : « Nous devrions aller le chercher.»


• Un tiret, précédé des deux-points, annonce également le « style direct » (dans ce cas, la majuscule est obligatoire).

Exemple :

L'homme se mit soudainement à rire et dit :
— Croyez-vous que je ne sois venu parmi vous que pour cela ?


• Après un simple deux-points (sans autre signe) il ne faut pas de majuscule sauf si la partie après les deux-points demande elle-même la « majuscule » (nom propre, maxime, nom d'institution, etc...)

Exemples :

- Voici la devise belge : L’union fait la force.
- Ce livre est magnifique : vous devriez le lire.


• Il ne faut surtout pas placer un deux-points dans un groupe qui est introduit lui-même par un deux-points, sauf s'il s'agit d'une « citation » (guillemets) qui comprend, elle aussi, deux-points.


GUILLEMETS

a) Emplois des guillemets

• Les guillemets permettent d’insérer des paroles d’autrui (paroles en discours direct ou citation).

• On les utilise parfois pour signaler le début et la fin d’un dialogue en colonnes. À noter que cette pratique est de plus en plus abandonnée.

• Les guillemets peuvent isoler un mot ou une expression sur laquelle le scripteur veut insister pour des raisons diverses (ironie, distance critique, utilisation d’une expression personnelle, etc.).

Exemple :

Il a lu hier trois romans. Après cet « exploit exceptionnel », il a décidé de ne plus lire pendant un mois.


• On utilise les guillemets pour encadrer les titres d’une partie d’oeuvre (un poème, une nouvelle...). Il est à noter que les titres d’oeuvre entière s’écrivent en italiques (avec une majuscule au premier mot), mais à défaut d’italique on peut utiliser les guillemets français.

Exemple :

« Parfum exotique » est un poème de Baudelaire, extrait de son recueil Les fleurs du mal.


b) Autres observations

• Si le passage guillemeté, considéré isolément, demande après lui un signe de ponctuation, celui-ci se place avant les derniers guillemets.

Exemple :

Il demanda : « Que faites-vous ici ? » Je répondis : « J’attends avec impatience son départ. »


• Autrement, la ponctuation se place après les derniers guillemets.

Exemple :

Il se donna du mal pour éduquer « ses très chers enfants ».


• Il faut distinguer la ponctuation appartenant au texte général de celle qui appartient au texte placé entre guillemets :

Exemple :

Pourquoi avez-vous crié « Allons-y ! » ?


• Les guillemets s'utilisent surtout dans les citations. On ouvre les « guillemets » avant le premier mot de la citation. On les referme après le dernier mot.

• Si la citation est incluse dans une phrase, les « guillemets » interviennent sans autre ponctuation et n'encadrent que les mots cités. La ponctuation de la phrase globale conserve ses droits.

Exemple : Il passe pour un « gros fumeur », d’après ce que dit son entourage.


• Si la citation n'est pas incorporée dans la phrase, les deux-points doivent précéder les guillemets et la majuscule du premier mot ne doit pas être oubliée.

Exemple :

Son ami lui annonça : « Souviens-toi, demain je me marie. »


• Ne pas oublier que la ponctuation se place AVANT les guillemets fermants si la citation clôt la phrase.

• Si une citation doit contenir une autre citation, il est possible d'utiliser les guillemets français en même temps que les guillemets anglais.

Exemple :

« Le professeur m’a dit : “Donnez-moi votre livre !” Je le lui ai donné. »


• Il est préférable d’utiliser les guillemets français (« ») plutôt que les guillemets anglais (“ ”), sauf dans les cas où un texte est entre guillemets à l'intérieur d'une citation déjà entre guillemets (voir plus haut). N'utilisez pas les guillemets standard (" ").


PARENTHÈSES

a) Emplois des parenthèses

• Les parenthèses nous permettent d’intégrer dans un texte une explication, une réflexion, un commentaire, une analyse, une précision, une information, etc.

Exemple :

Malgré son très jeune âge, il avait dit la vérité (la vérité sort souvent de la bouche des enfants !).

• Des mots assez précis comme « bis, ter, sic, etc. » peuvent être isolés grâce aux parenthèses. Si le genre et le nombre de certains mots peuvent varier, les parenthèses permettent de le signaler : Le (ou les) professeur(s).

• Les parenthèse s’utilisent également pour les appels de note : elles encadrent , dans ce cas, des chiffres arabes.


b) Autres observations

• Si, à l’endroit où se place la parenthèse, la phrase demande un signe de ponctuation, ce signe se met après que l’on ait fermé la parenthèse.

Exemple :

Le roman nouveau compte de nombreux représentants (on remarquera néanmoins que les représentants du roman traditionnel sont bien plus nombreux).


• Un membre de phrase entre parenthèses ne doit pas être précédé de la virgule, du point-virgule ou du deux-points.

Exemple :

On n'écrira pas :

Mon neveu, (un jeune entreprenant) n’a pas hésiter à lui faire la cour.

mais :

Mon neveu (un jeune entreprenant), n’a pas hésiter à lui faire la cour.

• Si le texte mis entre parenthèses commence par une majuscule, la ponctuation finale de ce texte sera placée AVANT la parenthèse fermante.

Exemple (une variante possible d’un des exemples précédents) :

Le roman nouveau compte de nombreux représentants. (On remarquera néanmoins que les représentants du roman traditionnel sont bien plus nombreux.)


• Il est possible d’inclure le point d'exclamation, le point abréviatif, les points de suspension dans la parenthèse ( ceci n’exclut pas la ponctuation en dehors de la parenthèse).

Exemple :

Vous devrez certainement emporter plusieurs livres (dictionnaire, roman au choix, recueil de poèmes, etc. ).


POINT

a) Point final

• Le point final, comme son nom l'indique, sert à marquer la fin d'une phrase. Il indique une pause de respiration assez longue. Je le conseille souvent à la place de la virgule (celle-ci est utilisée parfois d’une manière excessive) ! Il suffira d’ajouter un mot-lien entre les deux phrases séparées par un point afin d’assurer une rapport logique entre elles.

• Notons que certains écrivains contemporains emploient parfois le point (au lieu de la virgule) pour insister davantage sur certains groupes syntaxiques.

Exemple :

Ils quittèrent la ville. Sans désespoir. Sans espoir. Parce qu’ils n’avaient finalement pas d’autres choix.


• On achève toujours la phrase sur un point (point, point d'interrogation, d'exclamation, etc.). Une majuscule commence toujours une phrase après un point simple.

• Après le titre d'une oeuvre, le titre d'un chapitre, le nom de l'auteur, on ne met habituellement PAS de point.

• Si une date est écrite en chiffres, le point sert aussi à séparer les éléments de la date en question : (Le 25.02.2005).
Si la date est entre parenthèses ou si elle se trouve dans la continuité de la phrase, l'année ne sera pas suivie d'un point.


b) Point abréviatif

• Le point abréviatif marque la coupure d'une abréviation. Il ne s'utilise que si cette abréviation ne se termine pas sur la dernière lettre du mot.

Exemples :

C’est-à-dire = c.-à-d.
Monsieur = M.
Et cetera = etc.
Confer = cf.
Avant Jésus-Christ = av. J.-C.
Exemple = ex.

mais

Établissements = Éts
Saint = St
boulevard = bd
Montseigneur = Mgr
Confer = cfr (autre abréviation pour confer
manuscrits = mss


Là, il ne faut pas de point.

• Le sigle est une abréviation constituée de la première lettre de plusieurs mots. Cette lettre est normalement suivie d’un point même si, de nos jours, on a tendance à omettre les points abréviatifs.

• À la fin de la phrase, le point abréviatif doit se confondre avec le point final et les points de suspension.

Exemples :

- Il s’est rendu à la S.N.C.F.
- Il déteste la la prison, la P.J...
(trois points seulements dans ce dernier exemple)


• Les autres « ponctuations » comme le point d'exclamation et les deux-points doivent accompagner le point abréviatif.

Exemples :

- Quel beau Q.G. !
- Je possède une petite maison à Paris et un appartement dans un H.L.M. : ce sont mes seuls biens.


• Après des guillemets, la ponctuation normale de la phrase doit être utilisée.

Exemple :

Il a dit que c’était « une très solide P.M.E.».


• Les symboles scientifiques et les unités de mesure ne sont pas suivies d’un point : m pour mètre, mm pour millimètre, min pour minute, l pour littre, Cu pour cuivre...


POINTS DE SUSPENSION

• Les points de suspension marquent un arrêt de la phrase. Cet arrêt indique une interruption de la phrase qui se poursuivra ou non. Cet arrêt peut même avoir lieu au milieu d’un mot.

Exemple (pour le mot monstre) :

J’ai vraiment aperçu un mons...

• Cette interruption peut avoir de nombreuses significations, car elle peut exprimer l'hésitation, l'indécision, le souhait de respecter les convenances, le désir de discrétion (refus de donner trop d’informations autobiographiques), la réticence, un sous-entendu, une énumération inachevée, le mutisme d’un personnage dans un dialogue, etc.

Exemples :

- « Quel bande de c... ! » cria-t-il avec virulence.
- Je commençai à travailler chez X...

• Les points de suspension servent souvent à souligner, en fin de texte, un inachèvement qui sollicite l'imagination du lecteur.

Exemple :

Tu découvriras des étangs brumeux, des cieux d’enfer, des forêts obscures...


• Les points de suspension vont toujours par « trois ». Ils se confondent avec le point final, mais ils restent trois derrière un point d’exclamation ou un point d’interrogation.

• Les points de suspension peuvent accompagner la virgule.

Exemple :

Il n’entend rien..., il ne parle pas...


• Ils peuvent également se marier avec le point-virgule, le point d'exclamation ou d'interrogation.

Exemple :

Il faut espérer qu'il en tira avantage, sinon ? ...


• Les points de suspension précèdent ou non ces différents signes de ponctuation. Tout dépend du sens de la prase.

Exemple :

Que désirez-vous ? Du pain, des friandises, du fromage... ?
On imagine dans cet exemple que la suspension doit se prolonger.


• Il ne faut jamais placer des points de suspension après : etc.

• Des points de suspension entre crochets sont placés à l’endroit où se situe la partie du texte ôté.

• Les points de suspension demandent après eux la majuscule s'ils se confondent avec une ponctuation de fin de phrase.


POINT D’EXCLAMATION

a) Emplois du point d’exclamation

• Le point d'exclamation exprime, comme chacun le sait, des sentiments tels que la joie, mais aussi la surprise, la crainte, la douleur, la colère, etc. Il a une valeur émotionnelle que ne possèdent pas les autres signes de ponctuation. Son emploi est pourtant souvent facultatif.

• Le point d’exclamation est obligatoire derrière les verbes à l’impératif, les interjections et les apostrophes.

Exemples :

- N’oublie pas de prendre ton livre !
- Paul ! Viens me voir !


• Le point d’exclamation suit obligatoirement toutes les interjections simples.

Exemples :

- Ah !
Pour marquer l’étonnement ou la satisfaction.
- Ha !
Une marque du rire.
- Oh !
Une indication de l’étonnement ou de l’indignation.
- Ho !
Pour attirer l’attention, pour appeler.
- Eh !
Pour marquer la surprise ou l’étonnement.
- He !
Pour interpeller.

• Le point d’exclamation ne sépare pas les termes des locutions interjectives.

Exemples :

- Non mais !
- Eh bien !
- Ça alors !
- Hélas oui !


• Le point d’exclamation peut suggérer le rire (il se place alors à la fin).

Exemples :

- Ha ha ha !
Éventuellement on peut écrire : Ha ! Ha ! Ha !
- Ho ho ho !
- Hi hi hi !

b) Autres observations


• Lorsqu’une interjection ou une locution interjective figure à l’intérieur d’une phrase, il est courant de la placer entre virgules même si le point d’exclamation est correct.

Exemple :

Quant à cet élève, eh bien, il n’a malheureusement pas réussi.

• Généralement, on ne met pas de « majuscule » lorsque la phrase globale n’est pas interrompue.

Exemples :

- Ah ! si vous saviez !
- Il y a assez à manger ici ! Reprenez votre pain !


• Par contre, après le mot « Ô » on ne place ni point d'exclamation ni majuscule (le point d'exclamation se place soit après le mot en « apostrophe » ( « Ô femme ! sois mon inspiratrice... ») ,soit à la fin de la phrase : « Ô l'inconscient d'avoir pris une telle décision ! »

• Si une phrase comprend une suite d'exclamations, il est possible que l’exclamation puisse avoir la valeur d'une virgule expressive (l’exclamation est alors suivie d'une minuscule) ou d'une véritable fin de phrase (l’exclamation est alors suivie d’une majuscule).

Il suffit de comparer les deux exemples suivants pour comprendre l'idée :

- Partez ! plus vite, partez ! mais partez donc !
Là on n'emploie pas de majuscule après les points d'interrogation.

- Mon ami ! Quelle honte ! Quel déshonneur !
Vous noterez que les majuscules sont indispensables.

• Pour en terminer avec le point d'exclamation, mais il y aurait encore beaucoup à dire, il faut souligner que seuls les points de suspension peuvent suivre le point d’exclamation lorsque celui-ci achève une citation


POINT D'INTERROGATION

a) Emplois point d’interrogation

• Le point d'interrogation est, comme son nom le signifie, la marque d'une interrogation directe.

Exemple :

Où partez-vous ?


• Dans une interrogation indirecte on ne peut utiliser le point d’exclamation (excepté si cette interrogation indirecte fait partie d'une phrase interrogative).

Exemples :

- Il vous demande si vous nous rejoignez.
- Lui a-t-on dit que j'irai avec vous ?


• L’interrogation indirecte peut être transformée en interrogation directe par l'inversion du verbe et du sujet ou par l’utilisation de l’expression « est-ce que » (le point d'interrogation est ici indispensable).

Exemples :

- Il vous demande si vous nous rejoignez.
- Il vous demande : « Nous rejoignez-vous ? »
- Il vous demande : « Est-ce que vous nous rejoignez ?

• Chaque question qui exige une réponse doit être achevée par un point d'interrogation.

Exemple :

Es-tu certaine de vouloir m’accompagner ? Et seule ?


• Le point d'interrogation peut dépendre non pas de la forme de la phrase, mais de son sens :

Exemples :

- Vous désirez me voir ?
- Serait-il venu me voir, je l’aurais reçu avec plaisir. Néanmoins, la phrase suivante aurait été acceptable : Serait-il venu me voir ? Je l’aurais reçu avec plaisir.

• Ne pas oublier le point d’interrogation après le guillemet fermant d’une citation.

Exemple :

Te souviens-tu du proverbe qu’il a rappelé : « Qui trop embrasse mal étreint. » ? Je ne le crois pas !


b) Autres observations

• Le point d’interrogation n’est pas toujours suivi d’une majuscule, notamment lorsqu’il est placé au milieu d’une phrase.

Exemple :

« Tu souhaites me quitter ? aujourd’hui ? »

• Une majuscule doit suivre le point d’interrogation lorsque celui-ci achève une phrase. Par exemple lorsqu’un question demande une réponse particulière :

Exemple :

Quel pays veux-tu visiter ? Es-tu prêt à prendre des vêtements chauds ?


• Seuls des points de suspension peuvent suivre un point d’interrogation qui achève une citation.



POINT-VIRGULE

• Le point-virgule indique une pause de moyenne durée. Il se place surtout entre des propositions qui peuvent être associées sur le plan logique (même contexte). Il permet dans ce cas de maintenir un lien entre ces phrases :

Exemple :

Il bute et tombe ; l'animal se jette sur lui ; la corde se détend et arrête le bond du fauve.


• Le point-virgule joue également le rôle d’une virgule ou d’un point pour séparer des parties assez longues et surtout lorsqu’une de ces parties contient déjà une ou plusieurs virgules.

Exemple :

Je n’ai jamais compris pourquoi il avait refusé cette proposition pourtant si intéressante ; on lui offrait la nourriture, le logement et une voiture


• Le point-virgule permet d’équilibrer deux phrases qui offrent un parallèle.

Exemple :

Pierre n’aimait que Mozart ; Virginie n’appréciait que Beethoven.


• Il faut reconnaître que l'emploi du point-virgule se rapproche dans de nombreux cas de celui de la virgule (La foule grouillait autour de moi ; néanmoins je souffrais de la solitude). Seuls les objectifs personnels d’un écrivain et son tempérament lui feront choisir l’un plutôt que l’autre. Certains auteurs pensent même que c'est un signe superflu. Personnellement, dans l’exemple qui précède, j’aurais opté pour le point !



TIRET

a) Emplois du tiret

• Le tiret (—) ne doit pas être confondu avec le trait d'union (-) : voir à la fin de l’article les remarques supplémentaires sur le trait d’union.

• Le tiret s’utilise dans un dialogue pour distinguer les personnages.

Exemple :

Il rejoignit sa soeur :
— À quel moment désires-tu m’accompagner ?
— Dans la soirée.
— Tu ne penses pas que nous devrions partir plus tôt ?
— Je ne le crois pas.


• Le tiret permet de séparer verticalement les parties d'une énumération.

• Les tirets sont utilisés pour encadrer une incise. Sur le plan graphique, le double tiret attire davantage l’attention que l’utilisation de deux virgules : il attire ainsi l’attention des lecteurs sur une information qui semble importante aux yeux de l’écrivain.


Exemple :

Très imbu de lui-même, il montra — bien sûr avec ostentation — la nouvelle caméra qu’il s’était achetée


b) Autres observations

• Lorsque le tiret marque le début d’une réplique d’un personnage (dialogues de théâtre…), il doit être séparé du nom du personnage ou de la didascalie par un point :

Exemple :

ANDRÉ. — Désirez-vous vraiment en parler ?
JEAN-PIERRE, pensif. — Je commence à me le demander !


• Lorsque les tirets encadrent une proposition incise, le deuxième tiret ne se répète pas à la fin de la phrase.

Exemple :

Le guide touristique recense les risques encourus par le touriste qui visite ce pays — risque de guerre civile, pollution et maladies.


• N’importe quel signe de ponctuation peut être suivi du tiret.

Exemple :

Je crains la solitude, — le manque de communication, — la maladie.


• Si, dans une phrase, une virgule est nécessaire à l’endroit où se trouve le tiret, elle doit se placer après le deuxième tiret.


Exemple :

Si tu désires lui parler une dernière fois — tel est sans doute ton souhait —, tu dois le faire maintenant.



VIRGULE

a) Emplois de la virgule

• La virgule représente une pause de faible durée à l’intérieur de la phrase. J’ajouterais qu’elle permet au lecteur de comprendre le sens de la phrase, car, dans de nombreux cas, sa présence ou son absence peut créer une certaine ambiguïté.

• On doit mettre une (ou plusieurs) virgule :

- Après l’apostrophe ou vocatif : André, lis-moi ta nouvelle poésie.
- Après l’apposition ou l’épithète détachée : Le renard, le plus rusé des animaux.
- Pour encadrer une relative explicative : L’homme, qui est venu ce matin, est retourné dans son pays natal.
- Avant certaines propositions ayant une valeur explicative : Il le fera, puisque vous lui demandez.
- Pour encadrer l’incise : Je vous félicite, lui dit-il, pour cette œuvre de haute tenue.
- Après le complément circonstanciel (placé avant la principale) : Après avoir poussé la porte, il entra.

• Si l’on opère une inversion du verbe et du sujet, les éléments placés en tête de phrase ne sont pas suivis d’une virgule surtout si ces éléments sont courts.

Exemple :

Dans la soirée arrivèrent les amis de ma fille.


• La virgule s’emploie entre des termes ou des groupes de mots qui sont coordonnés sans conjonction (mais, or, et, etc.). Ces termes ou groupes de mots doivent, bien entendu, avoir la même fonction grammaticale.

Exemples :

- On monte, on descend, on crie, on s’agite en tous sens.
- Ils courent, ils courent vite, ils courent très vite !
- Il observe les villas, les promeneurs, les arbres et les cyclistes.


• On place généralement une virgule ENTRE les éléments coordonnés par une autre conjonction que « et, ou, ni ».

Exemples :

- Je me suis arrêté de fumer, car cela coûtait à ma santé et à mon portefeuille.
- Il partira avec nous, mais il souhaite revenir une semaine plus tôt.
- Je n’ai pas vu ce film, donc je ne peux pas en parler.

• On sépare les éléments de la phrase par une virgule si les conjonctions et et ou sont répétées (excepté ni).

Exemples :

- Il était riche, et beau, et généreux.
- On pouvait apercevoir parfois une lumière, ou une ombre vague, ou une forme de montagne.
- Je ne peux ni l’approuver ni le contester.


• Une virgule doit être employée devant les conjonctions et, ou, ni quand celles-ci joignent deux propositions qui n’ont pas le même sujet.

Exemple :

Il partit à Paris, et Natacha resta à la maison.


• On place habituellement une virgule devant « etc. »

• Quand les sujets forment une énumération on peut placer une virgule APRÈS le dernier terme si ce dernier terme ne vient pas « remplacer » les autres.

COMPAREZ : Le bleu, le vert, le noir, étaient ses couleurs préférées ET Un murmure, une cri, un simple bruit lui donnait des frissons.

• On place une virgule devant le deuxième soit lorsque le premier soit précède le verbe.

Exemples :

- Soit il nous quittera, soit nous le convoquerons.
- Mon fils apprendra soit la guitare sèche soit la guitare électrique


• On place une virgule devant sinon.

Exemple :

Je te demande de te dépêcher, sinon je partirai seul


Observations sur l’incidente et l’incise

La virgule peut encadrer une partie de phrase que l’on pourrait supprimer sans que le sens n’en pâtisse. L’incidente, par exemple, est une proposition qui suspend une phrase pour y introduire un énoncé accessoire. Cette proposition est généralement placée entre deux virgules ou entre deux tirets. On utilise parfois incise pour désigner la phrase incidente qui sert à indiquer que l'on rapporte les propos ou la pensée de quelqu'un.

Exemple :

Demain, s'il fait beau, j'irai à la campagne.

« S'il fait beau » est l'exemple typique de l'incidente. On aurait pu écrire : « Demain, j'irai à la campagne », en occultant la notion du temps.
« S'il fait beau » intercalé au milieu de la phrase, entre les deux virgules, introduit une relation de complémentarité qui exprime une « condition » et qui donne une « information » plus pointue.


b) Les différentes significations de la virgule

• La virgule peut signifier la conjonction et.

Exemple :

Il aime beaucoup les chats, les chiens, les oiseaux.


• Certains utilisent la vigule pour exprimer certaines relations logiques comme l’explication (elle équivaut alors aux deux points), la cause (elle remplace alors « car » ou « parce que ») ou l’opposition (elle remplace alors « mais », « en revanche », « au contraire »). Personnellement, je ne recommande pas cette utilisation, car j’estime que, dans les cas précités, l’utilisation du point ou d’une conjonction serait préférable.

Exemples :

- Il ne voulait pas s’enfuir, je l’ai chassé de force
- Il est à l’hôpital, il a eu un accident ce matin.
- Il t’appelle, tu ne lui réponds pas.


c) Autres observations

• Une des virgules qui encadreraient un groupe de mots disparaît si ce groupe de mots est placé au début ou à la fin de la phrase :

Exemples :

- Je souhaiterais, mon fils, que tu travailles.
- Mon fils, je souhaiterais que tu travailles.
- Je souhaiterais que tu travailles , mon fils.

• Bien entendu, dans une incise, un signe de ponctuation différent peut remplacer une des deux virgules.

Exemple :

La drogue est destructrice, disait cet ancien toxicomane : elle nuit à notre vie intérieure et extérieure


• On doit parfois placer une virgule APRÈS des guillemets encadrant une citation.

Exemple :

Elle me dit : « Je vous aimerai toujours », et partit sans se retourner.



Remarques supplémentaires sur le trait d’union

• Le but essentiel du trait d’union est de créer une unité à partir de mots qui ont parfois une nature différente.

• Ainsi, il permet de créer un nouveau nom à partir de mots de nature différente ou identique:

Exemple :

Le timbre-poste, l’après-midi, un sous-marin, un couvre-lit, un wagon-retaurant.


• Son utilisation permet de ne pas confondre les homonymes : Peut-être et peut être, après-demain et après demain.

• Il s’utilise avec certains préfixes (super, pré, non, pseudo, hyper, extra, ex, quasi, etc.)

• Le trait d’union est utilisé :
— dans des expressions comme : ci-joint, ci-gît, ci-après, ci-devant, vis-à-vis, mort-né, dernier-né,etc.
— avec certaines locutions adverbiales (si elles sont précédées de « au » ou « par ») : Au-dessus, au-dessous, au-dedans, par-devant, par-dehors.

— avec certains mots composés anglais qui sont passés dans l’usage du français : boy-scout, week-end, etc.

• Le trait d’union peut servir à former certains groupements nouveaux de mots comme : la trilogie cigarette-café-sucre,l’axe Paris-Bruxelles...

• On le retrouve parfois lorque l’on souhaite révéler l’étymologie d’un mot : la co-naissance.

• Un trait d’union est placé ENTRE le verbe et les pronoms postposés : dis-je, crois-tu ?.

• Un trait d’union est placé avant et après un « T » analogique, celui-ci se plaçant ENTRE les traits d’union : chante-t-elle, va-t-on, ira-t-il, convainc-t-elle.

• On place un trait d’union entre les pronoms personnels compléments et l’impératif : Rends-nous-les, allez-vous-en, laisse-moi, dites-le-lui.

• Par contre, lorsque « l’impératif » est suivi d’un pronom et d’un « infinitif », on n’utilise pas le trait d’union si le pronom se rapporte à l’infinitif.

Exemple :

Viens le raconter !

• Il convient d’unir par un trait d’union :

— le pronom démonstratif suivi des adverbes « CI » et « LÀ » : Celle-là, celui-ci, ces femmes-là, cette auto-ci.

Le dernier exemple révèle qu’un nom, précédé d’un démonstratif, peut aussi précéder les mêmes adverbes (dans ce cas on emploie le trait d’union).

— Le pronom personnel et l’adjectif « MÊME » : toi-même, nous-mêmes

Mais on écrira SANS trait d’union : Ceux mêmes, ici même.

Ainsi se termine cet article qui, je l'espère, aura apporté un complément d'information à ceux dont la ponctuation pose quelque problème, et un rappel aux autres qui, connaissant les règles, pourront les appliquer, en certaines circonstances, de manière plus pointue, peut-être.


AUTEUR : Jean-Pierre Leclercq DATE : 2 mars 2005

Autres sur http://www.adverbe.com/cgi-bin/annuaire/show.pl?chemin=27-33

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Comme son nom l'indique, un petit glossaire typographique est proposé sur cette page plus mise à jour.

• Petit guide typographique à l'usage de l'internet
Des rudiments de typographie adaptés au web.

• Règles de ponctuation et de typographie
Un site complet sur les règles de ponctuation et de typographie.

• Signes de ponctuation
Explication des signes de ponctuation et de leur emploi.

Un site de référence...http://www.leconjugueur.com/frponctuation.php



Comment présenter un manuscrit?


La présentation d'un manuscrit est très aléatoire, notamment à l'heure où de nombreux livres sont imprimés à la demande, c'est-à-dire en fonction du nombre de lecteurs réels et non potentiels. L'auteur peut être chargé de réaliser lui-même une bonne partie du travail dévolu naguère à l'imprimeur, pour peu qu'il ait le logiciel adéquat.

Au fil du temps le manuscrit (texte écrit à la main) est devenu un " tapuscrit ", texte dactylographié. Le mot " tapuscrit " n'ayant guère eu de succès, le " manuscrit " est resté dans le langage courant. Pour des raisons de lisibilité, les textes écrits à la main ne sont jamais acceptés par les éditeurs. Mais rares sont les auteurs qui, aujourd'hui, n'utilisent pas tout simplement un ordinateur pour rédiger leur ouvrage.

Il va de soi qu'un traitement de texte permet d'alléger considérablement la tâche de l'écrivain. Le plus connu est WORD. Se servir du logiciel le plus répandu garantit la compatibilité entre l'ordinateur de l'écrivain et celui de l'éditeur, voire celui de l'imprimeur. Car encore faut-il que le travail enregistré sur disquette, ou gravé sur un CD, puisse être utilisé ultérieurement : il est plus simple de corriger un texte déjà saisi que de le saisir de nouveau.

Par contre, en ce qui concerne les corrections de style, d'orthographe, de grammaire, un logiciel ne sera pas toujours suffisant. Les correcteurs orthographiques ou grammaticaux, contenus dans les traitements de textes, sont très aléatoires quand ils ne sont pas franchement ridicules dans les mots qu'ils suggèrent. Il est préférable de s'entourer de bons correcteurs (humains), voire de confier le manuscrit à des professionnels. Internet dispose de quelques sites spécialisés dans ce travail ou susceptibles de fournir un aide précieuse.

Sites utiles :


Rue des Auteurs. http://www.ruedesauteurs.com

Rue des Auteurs a été fondé par Gilles Chenaille, auteur, scénariste TV et critique littéraire à Marie-Claire. C'est un site indispensable à qui veut peaufiner un manuscrit avant de contacter un éditeur ou de le publier en ligne. Rue des auteurs offre des prestations qui, comme toutes prestations sont payantes. Le site propose donc un diagnostic littéraire qui comporte un travail de lecture, un travail d'évaluation, un travail d'aide à l'écriture. Si l'auteur le souhaite, il pourra également avoir une annotation critique détaillée de certains passages, des propositions précises de corrections (style), une suggestion d'idées, ou même la ré-écriture de certains chapitres (A noter que l'auteur conserve ses droits d'auteur).

Coudebol. http://coudebol.free.fr

L'association coudebol diffuse sur son site une ou plusieurs œuvres d'un auteur, au format PDF, après correction, mise en page, relecture confiée à un professionnel, envoi par e-mails des éléments à corriger (orthographe, grammaire, typographie et mise en forme des textes).

En règle générale, un éditeur qui reçoit un manuscrit sera ravi d'avoir un texte aéré avec de larges marges pour effectuer des annotations, et si possible avec un minimum de coquilles et de fautes d'orthographe. Une frappe " en continu " qui dissocie les chapitres, les paragraphes, est suffisante. Les fioritures, le superflu, telle l'utilisation de police de caractères autres qu'Arial ou Times, les encadrements ombrés ou tramés, l'utilisation excessive de " puces " ou de " caractères spéciaux ", sont à proscrire et seront davantage une perte qu'un gain de temps pour le maquettiste en charge de la conception finale du livre. Cependant quelques conseils restent à méditer.

La présentation simple

Utiliser de préférence le traitement de texte ce qui permettra d'effectuer les rectifications avec un correcteur orthographique et grammatical, et de repérer les fautes de frappe. Les pages seront numérotées automatiquement.

Utiliser les guillemets "français". Laisser un tiret puis un espace pour les dialogues (majuscule après le tiret) et pas de guillemets pour les dialogues. Justifier les lignes du texte, sauf la dernière ligne d'un paragraphe et ne pas laisser en bas de page la première ligne d'un paragraphe seule, une ligne se terminant par deux points ou un titre qui ne serait pas suivi d'au moins trois lignes de texte. Utiliser l'italique pour une citation. Laisser un espace devant un point d'interrogation, un point d'exclamation, deux-points, un point-virgule et à l'intérieur des guillemets à la française.

Sélectionner une police de caractère classique (Times, Arial...) d'un traitement de texte courant (word, works) et ne pas rechercher les fioritures.

L'oeuvre sera enregistrée sur disquette et conservée par l'auteur.

Tirer les pages sur imprimante, face recto uniquement.

Par contre, les photocopies peuvent être effectuées recto-verso (frais d'envoi moins onéreux)

Choisir une couverture cartonnée qui protégera le livre contre les détériorations. Relier par agrafage, baguette de serrage ou ressort.

Outre le titre, indiquer les coordonnées sur la couverture ou la première page

Envoi de préférence en recommandé pour justifier le cas échéant, s'il y a plagiat, que le plagiaire était en relation avec l'écurie littéraire contactée (lecteur-maison). Prévoir les frais de retour.

Le manuscrit peut être envoyé partiellement (résumé et 1er chapitre) ou en entier, sachant que les éditeurs ont une préférence pour les manuscrits complets. Il sera accompagné d'une lettre sobre. A moins d'être connu et reconnu, éviter d'envoyer des "pavés" de 500 pages

Pour l'envoi via internet, les éditeurs réclament en général un résumé et un court extrait. L'envoi via internet permet bien des économies autant pour l'auteur que pour l'éditeur. En outre, les corrections peuvent être envisagées par le même procédé ultérieurement. Malheureusement les éditeurs sont de plus en plus rares à accepter l'envoi, même d'un extrait et d'un résumé, via internet.

Le prêt-à-l'emploi pour l'imprimeur
dans le cadre de l'auto-édition


. Définir la mise en page qui sera au format portrait, page en " vis à vis ", largeur 14 cm et hauteur 22cm, marges haut et bas de 2,5 cm, marge intérieur 2,5cm, marge extérieure 1,5cm. (à titre indicatif, susceptible de varier en fonctions des exigences éditoriales et de la collection)
. Un livre comporte un certain nombre de pages préliminaires :

- La page du faux titre

- La page du titre

- La page de copyright qui indique le nom de l'auteur et la date de publication, précédés du sigle ©

. Pour les titres de chapitre, sauter 3 ligne interligne simple et centrer le titre en 14 points arial. Puis sauter 3 lignes pour commencer le texte en 12 points arial.

. Définir la mise en page qui sera au format portrait, page en " vis à vis ", largeur 14 cm et hauteur 22cm, marges haut et bas de 2,5 cm, marge intérieur 2,5cm, marge extérieure 1,5cm. (à titre indicatif, susceptible de varier en fonctions des exigences éditoriales et de la collection)

. Un livre comporte un certain nombre de pages préliminaires :

- La page du faux titre

- La page du titre

- La page de copyright qui indique le nom de l'auteur et la date de publication, précédés du sigle ©

. Pour les titres de chapitre, sauter 3 ligne interligne simple et centrer le titre en 14 points arial. Puis sauter 3 lignes pour commencer le texte en 12 points arial.

. Pour les titres de chapitre, sauter 3 ligne interligne simple et centrer le titre en 14 points arial. Puis sauter 3 lignes pour commencer le texte en 12 points arial.

. Commencer chaque partie sur une page impaire et la terminer par un saut de page.

. On peut utiliser " En-tête et pied de page " pour insérer le titre sur chaque page ainsi que le folio (numéro de page), sachant que les pages qui mentionnent exclusivement un chapitre ou une partie, ne comportent ni folio ni titre.

. La table des matières figure au début ou à la fin de l'ouvrage et commence sur une page de droite. : sauter 3 ligne en police 12, taper " sommaire " en 14 points arial minuscule centré, sauter 3 lignes en police 12, insérer le texte en police 12 minuscule.

Une adresse utile dépôt légal Belgique:

http://www.kbr.be/collections/depot_legal/legislation/memento.pdf



Avril 2001
La charte d'édition électronique



Les engagements :
L'éditeur
L'utilisateur
» Autorisé
La citation
Cas particulier : les titres et sous-titres
L' analyse
La revue de presse
Création d'un lien
» Interdit sans autorisation préalable :
La reproduction électronique
Le panorama de presse
Le résumé
La diffusion via Intranet
La création d'archives
» Rappel : Reproduction du papier vers le papier
» Liste des signataires
» Accord GESTE et L'ADBS sur la charte d'édition électronique



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Elle est nécessairement courte pour éviter le plagiat. Le qualificatif " courte " s'apprécie tant par rapport à la publication dont elle est extraite que par rapport à celle dans laquelle elle est introduite.
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R e p r oduction du papier ou de l'édition électronique vers un support électronique, ou d'un support électronique vers un support papier : toute reproduction de ce type est soumise à l'accord préalable de l'éditeur.


Accord GESTE et L'ADBS sur la charte d'édition électronique


Le GESTE, groupement des éditeurs de service en ligne, a pour objet de défendre les intérêts de ses membres dans les instances où se décident les règles qui s'appliquent à la communication en ligne.
L'ADBS, l'Association des professionnels de l'information et de la documentation, a notamment pour objet la défense des intérêts des professionnels de la documentation, en liaison avec les organismes intéressés, syndicaux ou patronaux, et avec les pouvoirs publics.

Le GESTE a publié sur son site Internet une charte d'édition électronique datée du 21 avril 2000. L'ADBS a manifesté son désaccord sur certains points de ce document dans une lettre adressée au Président du GESTE et publiée en juillet 2000 dans " Actualités du droit de l'information ", mensuel de l'ADBS.

Les responsables des deux associations se sont rencontrés en octobre 2000 afin de trouver un compromis applicable aux pratiques des professionnels de l' Information-Documentation.
Ces professionnels ont, de manière générale, pour mission de collecter l'information, de la traiter et de la diffuser à des publics variés, plus globalement de la gérer.
Les dispositions ci-après, qui ne constituent pas un contrat entre l'ADBS et le GESTE, sont destinées à rappeler aux professionnels de l'Information-Documentation les incidences des règles du droit d'auteur en matière de diffusion d'information en ligne, et aux membres du GESTE la finalité des pratiques documentaires.

Des discussions entre les responsables de l'ADBS et du GESTE ressortent les points suivants :

L'ADBS rappelle, au titre des règles déontologiques des professionnels de l'Information-Documentation, son attachement au respect des règles du droit d'auteur, notamment la nécessaire citation des sources de l'information.

Le GESTE estime que le travail des professionnels de l' Information-Documentation ne porte pas préjudice au travail des éditeurs de presse, mais contribue à le mettre en valeur en incitant à consulter les articles de presse cités.

L'ADBS et le GESTE reconnaissent :

- que la reproduction intégrale d'articles de presse en nombre sur tous types de supports, faite sans autorisation de l'ayant droit, porte atteinte aux intérêts des éditeurs et qu'elle est interdite ;
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